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Une randonnée dans le massif des Albères
Article mis en ligne le 27 décembre 2008
dernière modification le 23 décembre 2008

voix off : Bonaventure et Marie

Trois jours de rando dans les Pyrénées Orientales, organisée par Bonaventure.

Les 12, 13 et 14 août, Bonaventure avait proposé une rando dans les Albères. J’avais répondu OK tout de suite (début juillet). Quelques autres participants de la Route des Stages étaient intéressés, mais n’ont pu venir. Nous étions 5 dont trois amis de Bona du coin de Perpignan. 3 jours de marche, parfois un peu longs et éprouvants et malgré quelques passages un peu difficiles dus à la fatigue, au vertige pour Adélaïde, nous avons bouclé à 5 mn du départ du train de nuit qui devait me ramener à Paris.

Il faut dire que Bona avait un peu modifié le parcours en cours de route, proposant de se rendre pour la 2° nuit dans un autre refuge, alors qu’au départ il était prévu de grimper le premier jour, puis de se ballader le 2° autour du refuge de la Massane, et redescendre le 3° jour avec baignade finale dans la rivière. La baignade a sauté, faute de temps pour cause de train à prendre et de descente longue et difficile (9h de marche le 3° jour). Bona avait un peu sous-estimé les difficultés et/ou surestimé nos capacités. Malgré cette petite frustration (ah, quelle était belle la rivière), tout s’est fort bien passé et j’ai été quitte pour quelques courbatures le lendemain qui se sont vite envolées avec un peu d’Arnica.

Maintenant les bons côtés de cette ballade, qui dépassent très largement les petits inconvénients. D’abord, une ambiance chaleureuse, simple, détendue. Un moment de communication privilégiée entre nous. La beauté des paysages : nous étions le long des crêtes, à la frontière espagnole, dominant Argelès, Collioure d’un côté, le versant espagnol de l’autre (Rosas).

Dommage qu’il faille trop souvent regarder où on met les pieds, sinon gare. On a fait plein d’arrêts pour se reposer, regarder les vaches, les arbres, les fleurs, les papillons, les paysages, ramasser quelques champignons et souvenirs de la montagne.

Bona nous a expliqué plein de choses sur les arbres, les plantes, les fleurs, les animaux, la montagne. Un vrai plaisir. La quasi totalité du parcours était à couvert sous les arbres, on n’a donc pas souffert de la chaleur (merci Bona). Et on a eu la chance d’avoir les refuges pour nous tous seuls. Conclusion, c’était super. Ca donne envie de recommencer... en prenant plus son temps, en profitant plus de la nature encore, dont la baignade qui aurait été surement géniale. Merci Bonaventure pour cette petite aventure qui a été très réussie.

Marie Le C.

PS : je propose que pour la prochaine rando, s’il y en a, Bona établisse une liste précise de ce que chacun doit emporter, plus une de ce qu’il amène, lui, pour qu’il y ait le minimum de surcharge. Z’étaient lourds les sacs, aïe, aïe, aïe...

Cette randonnée même si elle fut un peu fatiguante pour certaines, fut une occasion de faire connaissance et de s’offrir quelques plaisirs des sens. J’aurais probablement mieux fait de tenter d’essayer de réaliser ce qui était initialement envisagé (circuit plus court), même si les participants n’étaient pas ceux prévu. Si je recommence, je proposerai quelque chose de plus facile, de moins long, et de modulable. Une possibilité existe autour du château de Réquésens, que l’on pouvait observer côté espagnol, le second jour. Quelques constatations à propos de ce "stage", et d’un autre auquel j’ai participé.

Il ne faut pas trop compter sur la venue de la majorité des personnes qui prétendent y participer. Dans le stage "voix" que j’ai pratiqué, le nombre et l’identité des présumés participants a varié jusqu’au dernier moment.

L’autre remarque concerne de nombreux organisateurs qui demandent plus ou moins l’équivalent en unités de compte de ce qu’ils demandent ou demanderaient en francs. Ce qui fait par exemple environ 6 fois ce que je demande (sur la base d’une heure/60 unités). Ces stages ont le mérite d’exister. Qu’en est-il de l’entraide ?

Bonaventure